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mercredi 31 mars 2010
Comme promis, voici une nouvelle série de photos de l'une des autres attractions de Boston, l'USS Constitution, connu sous le nom de "Old Ironside" et qui fut le fleuron de la flotte américaine lors de la guerre de 1812 ; une seconde guerre qui opposa les Etats-Unis à l'empire britannique, en vue de la libération du petit frère canadien, bon partenaire commercial. C'est ainsi que ce conflit est encore appelé La Seconde guerre d'Indépendance
A cette époque, l'armada américaines ne comptait que sept bateaux de l'envergure de l'USS Constitution, alors que les Anglais devaient en posséder plus du double ! Ainsi notre guide, une jeunes soldate nous avait demandé comment, avec si peu de bateaux, l'Amérique avait pu remporter la victoire. C'est alors que l'un des visiteurs s'était écrié : " You must put Américans on them, Madam !" et la guide de répondre sans broncher : " I love your answer sir, but that is not actually the one I expected ! " En fait plutôt que de mettre en valeur le courage ou la témérité de méritants pères officiers et soldats, la véritable réponse attirait en fait notre attention sur la supériorité technique des engins américains - bâtis avec des fonds encore privés ! -. Faits de bois quasiment imputrescibles, d'une double coque et enfin chacun de trois mats traversant toute leur structure, les vaisseaux américains manifestaient d'étonnantes capacités de navigation ; permettant des tactiques imparables et assurément destructrices ! 
Ne navigant plus qu'une ou deux fois par an, l'USS Constitution occupe encore une place importante dans le coeur de la nation américaine

dimanche 28 mars 2010
Après le lifting génial de ce blog, pour le plaisir de tous et de toutes, il est temps à présent d'évoquer la suite de mes vacances - il y a deux semaines déjà - et parler de la ville de Boston que j'ai pu aussi visité le temps de trois petits jours un peu pluvieux.
Certains penseront que je devrais plutôt parler de la réforme de santé publique du pays ; le problème, c'est que tout le monde ne sait pas encore vraiment ce que contient cette loi et tout le monde - mes frères séminaristes  - semble n'être d'accord ni sur la nature de ce qui est "passé" ni sur le bénéfice que leur pays pourrait retirer d'une telle loi. Personnellement, je ne comprends rien des positions qui sont prises ici ou là. Certains de dire en homélie que le fait de se doter d'un système de santé publique n'est pas une option mais un commandement de l'Eglise, même si rien n'est encore sûr et d'autre, autour d'un verre de bourbon du Kentucky, de dire que l'avortement, tôt ou tard financé par les fonds publiques - ceci à cause de la précarité de l'ordre présidentiel donné il y a une semaine - pourrait être évité en aidant à mener toute grossesse à terme, en se dotant pour cela d'orphelinat et de structures sociales d'accueil et de soin - un genre de sécu à la sauce catho pour assurer à tout prix la défense et la mise en exécution pratique de la morale chrétienne, une éthique privatisée en somme -. Bon, J'avoue avoir déjà un peu pris parti ! Toujours un peu cette même rengaine entre Républicains et Démocrates ; et comme ici tout prend rapidement des accents politiques, il est facile de descellé le camp d'appartenance de chacun - ce qui n'est pas toujours le cas avec des séminariste français -. 

Revenons à Boston. Je dois dire qu'arriver à Boston, après trois premiers jours en Californie fut un peu comme aller de la Silicone Valley à la Nouvelle-Angleterre, bref, ce n'est pas pareil ! Plus sérieusement, je suis passé d'un lieu où vous aurez beau vous habiller en Hippy et/ou fumer de l'herbe, on ne vous dira rien - vous aurez droit en fait à un sourire amical et parfois compatissant... -, à un autre lieu où l'on se fera, sans sourire ni "Good bye", un point d'honneur à vous indiquer votre chemin  même si vous n'avez, au préalable, rien demandé. En bref, je crois, en 5 heures d'avions avoir traversé le pays mais aussi être pratiquement passer d'un pays à un autre : d'un ultra libéral dans lequel tout peut être dans tout à un éthique et puritain où chaque chose à bien sa place
Découvrir Boston fut un régal. Une ville, au centre que l'on parcourt facilement à pieds, aux habitants polis et réservés mais toujours assez compréhensifs et instruits - parlant français même -, aux bâtiments à taille presque humaine, bref ressemblant un peu à cette Europe qui me manque parfois ; alors qu'à la fin d'une journée bien remplie, je découvre que la salade de pomme de terre dont je me suis servi abondamment est en fait sucrée et à dessein ! Présenter Boston en quelques lignes est une gageure. Boston, la fière et réservée peu se targuer d'être l'origine politique et industrielle de la nation US. C'est à Boston que le commerce en premier lieu se développa - son port, son statut de colonie britannique -, que l'intelligentsia nord américaine pris naissance - parmi les colons anglais et français baignés par le vent des Lumières - et que, par voie de conséquence, un sentiment anti-britanique pris naissance.. Une économie ultra-dynamique, un esprit de libre entreprise comme d'indépendance politique fondés dans une religiosité puritaine aussi bien que calviniste, telle fut le commencement de la colonie du Massachusetts à l'image en somme du début de la nation toute entière. 
Je laisse à présent découvrir les photos prise sur le "Freedom Trail", un chemin de la liberté pour touriste et amoureux du patrimoine historique. En fait, je m'étais inscrit à un genre de visite organisée, la deuxième de ma vie, pour me retrouver seul parcourant les rue de Beantown en compagnie d'une guide - d'une cinquantaine d'année - qui m'a entre autre emmené dans le lieu le plus romantique de la ville, The Omni Parker, un hôtel grand luxe dans le restaurant duquel J.F. Kennedy - originaire de Boston - demanda Jackie en mariage. Je dois dire qu'une légère émotion semblait envelopper le filet de voie de ma guide au moment où elle m'a fait traversé cette établissement - sans doute par relent de romantisme. Ces Puritains ! -. D'autres photos sont à suivre ... 

jeudi 25 mars 2010
"All you need is love !" John Lennon 

D'aucun aura dû se demander si la suite de mes aventures californiennes allait enfin être divulguée ; il se trouve que le temps étant à la Passion, je suis en plein travail de rédaction de devoirs et autres rapports et aussi en pleine organisation en vue de la visite prochaine de mes parents bien-aimés qui, à l'occasion de Pâques viennent voir leur progéniture polyglotte et un peu défrancisée. 
Alors que je prenais l'un de ces bus de San Francisco, qui vous font traverser la ville pour 2$ que l'on insère dans une machine bruyante et sophistiquée et finalement recevoir un billet imprimé sur papier recyclé des mains épaisses et noircies d'un chauffeur, le plus souvent aimable, alors donc que je me faisait une joie de pouvoir mettre les pieds dans un de ces musées d'Arts décoratifs - s'il en est ! - dont toute bonne ville digne de ce non doit se doter si elle veut attirer les intellectuels, comme moi, - bon après tout pourquoi pas - pour dépenser leur dollars, je vis entrer deux moribonds, deux individus souffreteux, deux bachibouzoukes d'un autre âge, deux excentriques décalqués au lait de chèvre et au cachets euphorisants venus s'asseoir sur des places pour handicapés prévus à l'avant du bus, que l'on déplie si le besoin s'en fait sentir. Ils avaient le teint pal, non ils avaient un teint très pal et jaune, de la couleur des pages de mon bréviaire, des chaussures de marche, des béquilles et chacun un bandeau, pour l'un, un rouge - pour la passion - et pour l'autre un violet - pour le carême ou le deuil -. Des blousons en cuir pas trop usés, des cheveux longs et gris et leur sacs à dos leur donnaient l'air d'être en voyage, dans l'esprit, mais d'être en fait arrivés depuis plusieurs décennies, au vue de leur forme physique. 
Inutile de préciser à quelle point leur entrée n'eut pas manqué de faire son petit effet ; en tous cas chez moi, puisque d'autres semblaient afficher une mine du genre habituée devant un tel spectacle d'originalité et, il faut bien le dire, de très grande proximité - c'est ça aussi San Francisco ! -. Une ou deux stations après leur installation, les usagés que nous étions ont pu aussi profiter d'une odeur de lait de chèvre mêlée à celle du chanvre - ce qui peut évoquer quelques souvenir à certains de mes lecteurs -, une odeur qui a même fini par imprégner le beau jean's US que je m'étais acheter à l'aéroport de Washington ! De quoi laisser des souvenirs durant toute ma semaine de vacance ! 
Je disais que San Francisco était une ville libérale, en voici donc un exemple en forme d'image d'Epinal. La ville m'a t-on expliqué fut jadis cet Eldorado hippy ; des hippies qui, dans les années soixante faisaient converger gentiment leurs camions Volkswagen en direction de l'Ouest, un road-trip vers la terre promise où ruisselait le lait et l'opium liquide mais surtout où régnait abondamment l'un de ces concepts moderne cependant bien trop usé aujourd'hui que l'on appelle "la tolérance" ou la liberté. Ces cow-boys d'un genre nouveau et moins alerte, ces chercheurs d'or liquide ou en feuille partaient pour s'installer en communauté pour  rechercher l'union transcendantale et sacrée avec leur moi intérieur - grâce à Dieu, j'ai suivi ce cours sur l'Hindouisme -  et par n'importe quel moyen. Aujourd'hui, les Hippies semblent retraités, parcourant les rues de leur capitale et profitant de l'amitié de quelques uns de leur confrères (...) tout comme de la sympathie des passants et des touristes. Un beau souvenir qui agrémentera mes vieux jours, alors peut-être repu de plusieurs décennies de service, j'aurai toujours à coeur la prière des pages jaunies de mon bréviaire, sous un halogène de mon presbytère de banlieue. 

Voici enfin et sans transition les dernières photos de San Francisco : le quartier financier et celui de Little Italy qui comme son nom l'indique est peuplé par des Italiens et, de plus en plus, par des Chinois... 

jeudi 18 mars 2010
C'est indéniable, cet animal fait mal aux yeux !

Voici un peu de la faune - majoritairement aquatique - que j'ai pu croiser en Californie. Sur le port de San Francisco, j'ai été émerveillé par des otaries qui grognaient afin d'attirer l'attention des touristes - effet réussi, il semble -. Je me suis rendu aussi à l'aquarium pour découvrir, par le fond, les poissons et autres cétacés du coin. J'ai trouvé amusant de pouvoir observer ces animaux en parcourant des tunnels en verre que l'on a bâti dans les eaux du port. Je prendrai bientôt le temps de parler d'une faune tout aussi locale mais d'un tout autre genre ... 

mardi 16 mars 2010


Certains en ont fait des films, votre serviteur s'est contenté de la visiter. (J'aime bien toute cette mise en scène). Voici en image, un petit reportage, une visite sous-titrée de l'île dont personne ne s'échappe - ou presque -. 

lundi 15 mars 2010
Voici d'autres photos de San Francisco ; la brume locale vient donner à chaque cliché une légère teinte bleuté - chic non ? -. 
Pour la petite anecdote - qui, comme nous allons voir, fait contraste avec la beauté de ces paysages -, notre guide nous a fait passer devant un restaurant intitulé : The Stinking Rose (La rose puante pour les intimes) avec un sous titre explicatif : Garlic specialties (spécialités à l'ail) et lui de demander à son assistance, composée d'Américains et d'Australiens - et aussi d'un français, discret pour l'occasion - si elle aimait l'ail. Of course ! Le car entier s'est enthousiasmé comme jamais à l'idée de pouvoir dévorer un plat à l'ail, et les touristes australiens de lever la main et chahutant afin de manifester leur soutien et leur approbation à l'utilisation du condiment blanc à gousse qui, dans les films californiens, chasse aussi les vampires. 
Il est clair que dans un tel cas, un français ne peut qu'être ému par l'ironie, voire le burlesque de la situation, en masquant légèrement, d'un geste subtile, son sourire qui en dit long. En fait, cet événement ne fait que confirmer à mes yeux la supériorité tout comme la finesse culinaire de notre nation - J'en ai déjà parlé -. Bon appétit !

Au loin, le centre financier de la ville, au Nord-Est de la péninsule 

Après une semaine de pérégrinations, me voici de retour au séminaire pour achever le travail du semestre, celui du carême, et entamer les crêpes que mes frère séminaristes français ont eu l'inspiration divine de m'envoyer en ces jours de rentrée.  
Mes vacances ont commencé par un séjour un San Francisco, ville dans laquelle je m'étais promis d'aller un peu avant les fêtes de fin d'année mais, le temps de la côte Est de l'ayant pas permis, j'avais dû rester au séminaire quelques jours empêcher par la neige et sujet à la profonde déception de ne pas avoir pu atteindre la ville de mes rêves, ce coin de la planète qui sent l'eucalyptus, la mer et il faut bien le dire, le patchouli. 
Pour ces quelques jours, j'ai eu la chance de loger au séminaire sulpicien de Menlo Park, ville de la banlieue de San Francisco pour profiter d'une atmosphère campagnarde, recluse, en somme tranquille, loin des sirènes et des manifestations de la capitale. A cette occasion, j'ai rencontré des séminaristes californiens dont la bonne majorité semble être d'origine hispanique ou asiatique. Le séminaire de Menlo Park, parmi tous les séminaires que j'ai pu visiter doit être celui qui ressemble le plus au séminaire d'Issy-les-Moulineaux, à la différence que la brique des cow-bay a remplacé la pierre blanche du bassin parisien. 

En Californie, m'avait-on dit, les transports sont bien développés et de bonne qualité. Certes. Cependant, je crois n'avoir jamais autant marché pour rendre d'un point à un autre d'une métropole. Il faut dire, que la péninsule sur laquelle la ville est bâtie est d'ampleur ; aussi, une très grande partie des habitations de San Francisco repose sur d'anciennes zones maritimes, aujourd'hui renflouées. Comme c'est la cas dans beaucoup de villes américaines, les styles d'habitation se jouxtent assez facilement et une église se voulant de style gothique peut faire face, simplement, à un immeuble en verre de quarante étages. Malgré cela San Francisco, avec ses nombreuses petites collines entretient un cachet unique ; possède une atmosphère inimitable et l'on comprend pourquoi elle a pu faire l'objet d'autant de chansons. Enfin, par la nature insolite de son seul climat, la troisième ville catholique du pays a marqué les esprits. Sa brume légendaire, ses étés indiens ont même pu faire dire à un Mark Twain : "The coldest winter I ever spent was a summer in San Francisco" - le temps était clair dans l'ensemble mais déjà un peu frais -. 
Dans un autre registre, San Francisco se forge, avec le reste de la Californie, une image de cité libérale - dit-on sur la côte Est - et "branchée", tournée vers les nouvelles technologies, les énergies renouvelables, l'écologie en général, l'art et la libération de tous ce qui peut encore mériter d'être libérer dans la société américaine. Une ville où l'on vent du crabe et toute sorte de fruits de mer, où l'on croise des Hippies en habit, même dans le bus et enfin, où il fleure bon, dans chaque lieu touristique un peu insolite, l'odeur qui accompagne ces derniers, en général et en plus de celle de la peau de chèvre, je veux parler de l'herbe.  Je reviens bien-sûr avec quelques photos que je publierai au fur et à mesure, en voici une première série : Le Golden Bridge. Je raconterai ensuite mes autres sorties : Alcatraz, l'Aquarium, Little Italy et ma rencontre avec deux de ces Hippies... 

Pour la première fois de ma vie je me suis inscrit à un voyage organisé, ce qui m'a permis de profiter de la belle variété de paysages qu'offre la régions, ainsi que des réaction américaines et australiennes aux blagues que pouvait faire le chauffeur.
mardi 2 mars 2010
Le Saint curé d'Ars

En plein carême et à la veille de partir en vacance au bord du Pacifique, je prends le temps de signaler ce film diffusé sur internet par la congrégation pour le clergé afin d'instruire au sujet des prêtres. Du prêtre plus exactement, par la figure de Jean-Marie Vianney, le curé d'Ars, donnée comme exemple pour l'offrande qu'il faisait de sa personne durant la messe, comme de l'extraordinaire capacité de discernement des esprits dont il faisait preuve alors que, pendant des journées entières dans sa petite église d'Ars, il confessait. 
Deux choses m'interpellent dans ce film : d'abord le fait que dans son ministère, le prêtre est appelé a imiter la sainteté du Christ et que ceci à pour effet de communiquer Jésus-Christ aux hommes et aux femmes qui lui sont confiés ; ensuite que deux activités - parmi tant d'autres dans la vie d'un prêtre  - semblent bien constituer comme la colonne vertébrale de toute vie sacerdotale, la célébration des sacrements de la réconciliation et de l'eucharistie

Puissent les prêtres se laisser sans cesse interpeller, comme à l'invitation de ce film, afin que leur ministère prenne toujours comme unique source la fidélité au Christ souverain prêtre dont ils ont été  rendus capables à leur ordination. 

 







Qui suis-je ?

Ma photo
Issy-les-Moulineaux, Ile-de-France, France
Séminariste en 5ème année de formation pour le diocèse de Nanterre (Hauts-de-Seine, France), en insertion paroissiale à Châtillon.

La Parole de Dieu

De la lettre de Saint Paul Apôtre
aux Romains - 8, 28-30 -

Frères, nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour. Ceux qu'il connaissait par avance, il les a aussi destinés à être l'image de son Fils, pour faire de ce Fils l'aîné d'une multitude de frères. Ceux qu'il destinait à cette ressemblance, il les a aussi appelés ; ceux qu'il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu'il a justifiés, il leur a donné sa gloire.

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