dimanche 8 novembre 2009
Aujourd'hui après la messe, mon curé m'a invité à rejoindre le groupe de catéchisme pour enfant. Je me suis dit que ce serait une expérience qui me changerait des personnes que je rencontre et que je côtoie régulièrement : un peu de douceur et de simplicité ne font pas de mal lorsqu'on est tous les jours de sa semaine confronté avec des question du genre : Selon quelles assertion ce manuscrit du VIème siècle utilise t-il la notion de "scrutins pré-baptismaux"? Ce n'est pas que les études m'agacent mais, il y a des moments de tiédeur, où l'on a l'impression que tout ce qu'on a appris durant sa semaine, simplement, ne répond pas à la question du Chrétien avant de se coucher : Ai-je pu aujourd'hui donner un peu de ma vie à ceux qui m'entourent et - pourquoi pas - à l'Eglise ? J'avais entendu un professeur en France dire que si, dans le domaine intellectuel, nous avons l'impression de semer à tous vents sans vraiment comprendre en quoi cela encourage notre réponse à Dieu, ce n'est qu'une question de temps, pour qu'il nous soit donner de contempler en nous toutes ces belles "connaissances" merveilleusement bien ordonnées, donnant sens à notre vie, à notre action. Donc j'attends. Le caté pour enfant fait justement parti de ces moments qui nous donnent à repenser notre foi en des termes simples et vrais.
Je me demande encore qui était vraiment le professeur. Nous étions six : deux séminaristes, deux religieuses et deux enfants. Après une petite évocation de la séance passée - leur première confession -, nous avons évoqués avec eux les sept sacrements. La jeune soeur leur à d'abord fait mimer un à un les sacrements, enfin ceux qu'ils devaient connaître (baptême, eucharistie, confession). Nous nous sommes chargé de mimer les autres. Il est toujours amusant de voir un garçon de huit ans s'agacer à l'idée du mariage, pour entendre aussitôt une fillette du même âge lui répondre en substance qu'en devenant grand, cette idée le réjouira.
Voilà bien un échange qui nous donne à méditer ! Mais comment ? Pour cela, savoir dépasser un constat primaire style : "Oh c'est mignon !" et la froide analyse socio-culturelle et freudienne, pour entendre et comprendre au delà. C'est vrai que c'est mignon, mais deux personnes qui parlent spontanément de leur bonheur et celui des autres - un sujet es plus fondamental - demande un instant d'arrêt. Ce qui nous fait réagir avec un gentil "C'est mignon !" se situe au fond, tout au fond de nous et n'est même pas lié à de grandes connaissances mais, comme un instinct, doit nous enjoindre à adopter la même attitude face à l'urgence de choisir avec la même fraicheur, ce bonheur qui nous pend au nez.
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- Séminariste en 5ème année de formation pour le diocèse de Nanterre (Hauts-de-Seine, France), en insertion paroissiale à Châtillon.
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