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samedi 16 janvier 2010

Les bois de Priestfield en Virginie de l'Ouest, lieu de retraite de ce début d'année
Un semestre d'écoulé, un autre qui commence. Me voici déjà à la découverte de ces matières qui sauront, je pense, animer mes réflexions quotidiennes dans les mois à venir. Ce semestre, pas de théologie en tant que telle puisque le seul cours dans lequel j'aborde en fait cette matière sera un séminaire de théologie comparée - rien que ça ! -, entre Islam et Christianisme. Mes autres matières : Littérature de Sagesse, "Religions du monde" et aussi un cours, très américain m'a t-on certifié, intitulé Personality and Religious development, dans lequel il s'agira, en décrivant les différents stades de maturation psycho-affective d'un individus, de décrire comment à chaque fois, la religion ou ce que l'on appelle le sentiment religieux ou encore la foi jaillit et comment elle s'exprime ; un cours peut-être un peu technique mais qui veut poser des jalons pour les éducateurs et les accompagnateurs spirituels que nous serons peut-être un jour.
C'est avec un certain engouement que j'aborde ce cours. En fait, je suis assez fasciner de voir que la foi, sa croissance et son expression peuvent prendre des formes différentes selon les périodes de la vie, tout en sachant qu'à chaque instant, cette même foi demeure la réponse à un don, un don en elle-même. De ces quelques année de discernement, je peux dire assez simplement que nos états d'âme n'importent pas tant que cela au coeur du discernement. La tristesse replie sur nous-même, la joie nous ouvre mais pourtant, c'est Dieu qui agit, qui relève, qui a l'initiative, qui nous guide et nous aide à trouver sa volonté. C'est une certitude et sans doute un pain quotidien lorsqu'il sera un jour question d'aller aider des hommes et des femmes à vivre pleinement leur baptême. Ne pas "psychoter" comme on dit, ne pas faire de la psychologie de bas étages en passant son temps à analyser, mais avoir comme certitude première que Dieu est à l'oeuvre chez celui que l'on rencontre, qu'Il le fait avancer malgré tout, pour le rendre heureux. Telle est, semble t-il, une des conditions nécessaires pour un rapport sain et équilibré avec ceux qui nous seront donnés dans la mission.

Mon cadeaux de Noël en bois de cactus !
Plus je réfléchis à cela, plus je me dis, sans faire d'angélisme, que la foi doit certainement être la dimension principale dans tous nos rapports, au séminaire et aussi en paroisse. Cela ne signifie pas rester sur son petit nuage pieux, hors des réalités mais avoir l'oeil ouvert sur la foi des l'autres parce que nous avons la mission de la faire grandir, mais aussi parce que nous avons certainement à notre tour quelque chose à écouter, un regard de foi à recevoir. Peut-être même que si Dieu nous veut en effet là où nous sommes, il souhaite que nous participions à un échange, Il désir que nous fassions le 'grand saut' de la foi dans nos relations interpersonnelles, que nous donnions d'une part - avec nos compétences naissantes de séminariste - et que nous recevions la foi de l'autre d'autre part avec douceur et sincérité.
Et pour aller plus loin, Dieu souhaite peut-être qu'au nom de la foi, nous prenions même le goût d'échanger ces regards de foi avec ceux qu'Il nous donne, comme une sorte de saine addiction de chaque instant, un signe de maturité.

Dieu est omniprésent, encore faut-il comprendre un peu comment s'habituer !

4 commentaires:

Ilango a dit…

Mon cher JB, votre prose baisse en qualité. Je suis au regret mais forcé par honnêteté de vous dire que cet article ne vaut pas les précédent. Trop prosélytique à mon gout (oserais-je dire crétino-chrétien?). Quid de votre humour, quid de l'auto dérision et de l'esprit critique dont vous fîtes preuve précédemment?
Vous pûtes pondre des lignes bien plus intéressantes, j'attends de vous que vous conçussiez un meilleur article la prochaine fois.
En résumé et en mémoire de nos communes années scolaires: Peut mieux faire.
Un ami qui vous veux du bien.

Jean-Baptiste Perche a dit…

Ce blog se veut un espace de partage de mon expérience de séminariste aux USA. Ainsi, il convient que chacune des dimensions de cette expérience, chacune de ses découvertes et des méditations qu'elle suscite soient honorées.
Navré que cela ne "convienne" pas. Et il paraît dommage que dans ce même lieu des jugements de valeurs puisse être formulés ; car je pense m'être jusqu'ici efforcé de ne pas en faire !
Pour autant, je peux éventuellement concevoir de tels propos dans un cadre plus privé où le badinage serait de mise.
Bien à toi,
Un ami qui veut du bien

Ilango a dit…

Eh t'as perdu ton second degré ou bien? Tu ne supporte plus les commentaires? Ca ne te ressemble pourtant pas.
Tu partage ton expérience, je partage le ressenti que je tire de tes textes. Ca me parait équitable. Non? Coment se fais-ce que les critiques entousiastes ne sucitent aucunes réactions de ce genre? Quand c'est bon il faut le dire, quand c'est moins bon aussi.
Un peu de dérision que diable (c'est le cas de le dire)!

Anonyme a dit…

Cher cousin,
Je me permets de passer par ton blogue car je recherche l'adresse e-mail de tes parents pour leur souhaiter une bonne année et leur envoyer une photo de notre petite fille, Laura. Par la même occasion, peux-tu me transmettre ta propre adresse email ?
Amicalement,
Pierre-Yves

Mon adresse : pyperche@creacell.com

PS: j'ai parcouru ton blogue et .. j'aurais aimé participer au cours de bioéthique !

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N'hésitez donc pas à à laisser un commentaire, une question ou bien encore un simple message. Je prendrai le temps de vous répondre.
En union de prière,
Jean-Baptiste Perche

Qui suis-je ?

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Issy-les-Moulineaux, Ile-de-France, France
Séminariste en 5ème année de formation pour le diocèse de Nanterre (Hauts-de-Seine, France), en insertion paroissiale à Châtillon.

La Parole de Dieu

De la lettre de Saint Paul Apôtre
aux Romains - 8, 28-30 -

Frères, nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour. Ceux qu'il connaissait par avance, il les a aussi destinés à être l'image de son Fils, pour faire de ce Fils l'aîné d'une multitude de frères. Ceux qu'il destinait à cette ressemblance, il les a aussi appelés ; ceux qu'il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu'il a justifiés, il leur a donné sa gloire.

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