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jeudi 27 mai 2010
Depuis un peu moins de quinze jours, je peux le dire : "Je suis en vacance !". Le temps des examen est désormais révolu. Faites place à la détente, au soleil et aux retrouvailles avec la France qui ne sauraient trop tarder puisque dans cinq petits jours je poserai le pied sur la moquette de Roissy en tendant fièrement et mal réveillé mon passeport aux douaniers, tel Jean-Claude Belmondo : "Et oui, c'est moi ! Non, ne dites rien et inutile de pleurer désormais, I'm back !". 
Certains se demandent peut-être ce que j'ai fais depuis que je suis en vacance et que j'ai validé tout mes cours haut-la-main. Eh bien, il m'avait semblé important de terminer mon parcours américain en visitant la ville qui attire tous le monde - particulièrement les français -, la ville qui fait rêver et fascine, cette bulle à part au bord de l'océan atlantique, porte des immigrants en terre promise, je veux parler de New-York
En effet, je reviens d'un séjour de dix jours à "Big Apple" où le temps fut clément dans son ensemble. Comment décrire New-York simplement ? Dix jours m'ont fait découvrir une ville très contrastée, très dense, peuplée à outrance, toujours en activité, dont la rumeur vous enivre et peut, je pense, en confondre plus d'un. Sa population semble être plutôt jeune même si, près de Central Park, on peut apercevoir de vieilles new-yorkaises à l'allure aisée qui viennent prendre le temps de respirer l'air que les arbres du parc peuvent diffuser durant les journées.  Contrairement aux autres villes américaines, New-York peut se targuer d'avoir un bon métro, The Subway - que l'on met cependant un certain temps avant de bien comprendre - dont l'intensité des odeurs comme des enchevêtrements ne paraissent pas trop affecter les habitants ; les touristes, eux se débrouillent.  

L'îlot de verdure principal des new-yorkais


Ce qui me frappe le plus dans cette ville, c'est d'y voir autant de gens marcher seuls dans les rues. Dans toutes les grandes villes, on trouve des personnes seuls, disons que venir habiter dix jours dans Big Apple vous le fais sentir assez fortement et je ne parle pas ici que des sans-abris. De fait, le tempérament autochtone apparait assez froid pour un européen - voir le tempérament parisien ... - , le secret US pour les relations, j'en ai déjà parlé : mettre les formes. Un Père du séminaire m'a raconté l'histoire de deux ouvriers new-yorkais ayant travaillé dans la même usine, côte-à-côte pendant plus de 30 ans jusqu'au décès de l'un d'eux. Apprenant la nouvelle, le contre-maître, plus jeune, s'inquiétant du moral du second s'en va vite lui demander s'il n'est pas trop affecté par le décès de son vieux collègue de travail, et l'ouvrier de répondre : "Oh, we bearly knew each other". Logiquement, le contre-maître s'étonne en ajoutant qu'il s'agissait bien de cet autre individu qui travailla à ses côté durant trente années, réponse : "We were never presented properly !". Voilà qui de façon cocasse et un peu pinçante tout de même, en dit long sur le style local du nord de la côte Est ; sans trop généraliser bien-sûr. Certains diront que New-York est "vraiment géniale" parce que les occasions de se divertir n'y manquent pas, encore faut-il avoir pu franchir le pas, le formalisme de rigueur et avoir des relations ; les séries télévisées du style de la série Friends, des amis vivant à New-York et discutant des heures au café du coin après le travail, allant même jusqu'à vivre ensemble sous le même toit ne semblent pas vraiment illustrer la réalité de la vie new-yorkaise - ce serait même plutôt un tableau idyllique et facile -. 
Cependant, je dois avoué que la façon avec laquelle j'ai été accueilli vient contraster toutes ces considérations. J'ai eu effet, la chance d'habiter à Brooklyn qui comme chacun le sait n'est pas New-York même  - dire l'inverse reviendrait en effet à prétendre que la ville de Nanterre appartient à Paris ! - dans une paroisse cosmopolite et animée, avec chaque dimanche des messes en espagnol, anglais et créole - le créole haïtien -, Our Lady of Refuge ; encore un de ces pied-à-terres pour séminaristes citadins en mal d'aventures touristiques.  
Voici à enfin quelques autres photos, une série sur le fameux pont de Brooklyn et une dernière sur certains quartiers que j'ai pu visiter. 



Le pont de Brooklyn, traversé une fois à pied




Quelques quartiers parcourus

1 commentaires:

Anonyme a dit…

euh comment dire... Brooklyn n'est pas forcément un plan "pur séminaristes en mal d'aventures" Merci ;-)!!!
a très bientot alors,
t'embrasse,
cha

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En union de prière,
Jean-Baptiste Perche

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Issy-les-Moulineaux, Ile-de-France, France
Séminariste en 5ème année de formation pour le diocèse de Nanterre (Hauts-de-Seine, France), en insertion paroissiale à Châtillon.

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De la lettre de Saint Paul Apôtre
aux Romains - 8, 28-30 -

Frères, nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour. Ceux qu'il connaissait par avance, il les a aussi destinés à être l'image de son Fils, pour faire de ce Fils l'aîné d'une multitude de frères. Ceux qu'il destinait à cette ressemblance, il les a aussi appelés ; ceux qu'il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu'il a justifiés, il leur a donné sa gloire.

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