dimanche 28 mars 2010
Ces pays !

Après le lifting génial de ce blog, pour le plaisir de tous et de toutes, il est temps à présent d'évoquer la suite de mes vacances - il y a deux semaines déjà - et parler de la ville de Boston que j'ai pu aussi visité le temps de trois petits jours un peu pluvieux.
Certains penseront que je devrais plutôt parler de la réforme de santé publique du pays ; le problème, c'est que tout le monde ne sait pas encore vraiment ce que contient cette loi et tout le monde - mes frères séminaristes - semble n'être d'accord ni sur la nature de ce qui est "passé" ni sur le bénéfice que leur pays pourrait retirer d'une telle loi. Personnellement, je ne comprends rien des positions qui sont prises ici ou là. Certains de dire en homélie que le fait de se doter d'un système de santé publique n'est pas une option mais un commandement de l'Eglise, même si rien n'est encore sûr et d'autre, autour d'un verre de bourbon du Kentucky, de dire que l'avortement, tôt ou tard financé par les fonds publiques - ceci à cause de la précarité de l'ordre présidentiel donné il y a une semaine - pourrait être évité en aidant à mener toute grossesse à terme, en se dotant pour cela d'orphelinat et de structures sociales d'accueil et de soin - un genre de sécu à la sauce catho pour assurer à tout prix la défense et la mise en exécution pratique de la morale chrétienne, une éthique privatisée en somme -. Bon, J'avoue avoir déjà un peu pris parti ! Toujours un peu cette même rengaine entre Républicains et Démocrates ; et comme ici tout prend rapidement des accents politiques, il est facile de descellé le camp d'appartenance de chacun - ce qui n'est pas toujours le cas avec des séminariste français -.
Revenons à Boston. Je dois dire qu'arriver à Boston, après trois premiers jours en Californie fut un peu comme aller de la Silicone Valley à la Nouvelle-Angleterre, bref, ce n'est pas pareil ! Plus sérieusement, je suis passé d'un lieu où vous aurez beau vous habiller en Hippy et/ou fumer de l'herbe, on ne vous dira rien - vous aurez droit en fait à un sourire amical et parfois compatissant... -, à un autre lieu où l'on se fera, sans sourire ni "Good bye", un point d'honneur à vous indiquer votre chemin même si vous n'avez, au préalable, rien demandé. En bref, je crois, en 5 heures d'avions avoir traversé le pays mais aussi être pratiquement passer d'un pays à un autre : d'un ultra libéral dans lequel tout peut être dans tout à un éthique et puritain où chaque chose à bien sa place.
Découvrir Boston fut un régal. Une ville, au centre que l'on parcourt facilement à pieds, aux habitants polis et réservés mais toujours assez compréhensifs et instruits - parlant français même -, aux bâtiments à taille presque humaine, bref ressemblant un peu à cette Europe qui me manque parfois ; alors qu'à la fin d'une journée bien remplie, je découvre que la salade de pomme de terre dont je me suis servi abondamment est en fait sucrée et à dessein ! Présenter Boston en quelques lignes est une gageure. Boston, la fière et réservée peu se targuer d'être l'origine politique et industrielle de la nation US. C'est à Boston que le commerce en premier lieu se développa - son port, son statut de colonie britannique -, que l'intelligentsia nord américaine pris naissance - parmi les colons anglais et français baignés par le vent des Lumières - et que, par voie de conséquence, un sentiment anti-britanique pris naissance.. Une économie ultra-dynamique, un esprit de libre entreprise comme d'indépendance politique fondés dans une religiosité puritaine aussi bien que calviniste, telle fut le commencement de la colonie du Massachusetts à l'image en somme du début de la nation toute entière.
Je laisse à présent découvrir les photos prise sur le "Freedom Trail", un chemin de la liberté pour touriste et amoureux du patrimoine historique. En fait, je m'étais inscrit à un genre de visite organisée, la deuxième de ma vie, pour me retrouver seul parcourant les rue de Beantown en compagnie d'une guide - d'une cinquantaine d'année - qui m'a entre autre emmené dans le lieu le plus romantique de la ville, The Omni Parker, un hôtel grand luxe dans le restaurant duquel J.F. Kennedy - originaire de Boston - demanda Jackie en mariage. Je dois dire qu'une légère émotion semblait envelopper le filet de voie de ma guide au moment où elle m'a fait traversé cette établissement - sans doute par relent de romantisme. Ces Puritains ! -. D'autres photos sont à suivre ...
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