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lundi 15 mars 2010
Au loin, le centre financier de la ville, au Nord-Est de la péninsule 

Après une semaine de pérégrinations, me voici de retour au séminaire pour achever le travail du semestre, celui du carême, et entamer les crêpes que mes frère séminaristes français ont eu l'inspiration divine de m'envoyer en ces jours de rentrée.  
Mes vacances ont commencé par un séjour un San Francisco, ville dans laquelle je m'étais promis d'aller un peu avant les fêtes de fin d'année mais, le temps de la côte Est de l'ayant pas permis, j'avais dû rester au séminaire quelques jours empêcher par la neige et sujet à la profonde déception de ne pas avoir pu atteindre la ville de mes rêves, ce coin de la planète qui sent l'eucalyptus, la mer et il faut bien le dire, le patchouli. 
Pour ces quelques jours, j'ai eu la chance de loger au séminaire sulpicien de Menlo Park, ville de la banlieue de San Francisco pour profiter d'une atmosphère campagnarde, recluse, en somme tranquille, loin des sirènes et des manifestations de la capitale. A cette occasion, j'ai rencontré des séminaristes californiens dont la bonne majorité semble être d'origine hispanique ou asiatique. Le séminaire de Menlo Park, parmi tous les séminaires que j'ai pu visiter doit être celui qui ressemble le plus au séminaire d'Issy-les-Moulineaux, à la différence que la brique des cow-bay a remplacé la pierre blanche du bassin parisien. 

En Californie, m'avait-on dit, les transports sont bien développés et de bonne qualité. Certes. Cependant, je crois n'avoir jamais autant marché pour rendre d'un point à un autre d'une métropole. Il faut dire, que la péninsule sur laquelle la ville est bâtie est d'ampleur ; aussi, une très grande partie des habitations de San Francisco repose sur d'anciennes zones maritimes, aujourd'hui renflouées. Comme c'est la cas dans beaucoup de villes américaines, les styles d'habitation se jouxtent assez facilement et une église se voulant de style gothique peut faire face, simplement, à un immeuble en verre de quarante étages. Malgré cela San Francisco, avec ses nombreuses petites collines entretient un cachet unique ; possède une atmosphère inimitable et l'on comprend pourquoi elle a pu faire l'objet d'autant de chansons. Enfin, par la nature insolite de son seul climat, la troisième ville catholique du pays a marqué les esprits. Sa brume légendaire, ses étés indiens ont même pu faire dire à un Mark Twain : "The coldest winter I ever spent was a summer in San Francisco" - le temps était clair dans l'ensemble mais déjà un peu frais -. 
Dans un autre registre, San Francisco se forge, avec le reste de la Californie, une image de cité libérale - dit-on sur la côte Est - et "branchée", tournée vers les nouvelles technologies, les énergies renouvelables, l'écologie en général, l'art et la libération de tous ce qui peut encore mériter d'être libérer dans la société américaine. Une ville où l'on vent du crabe et toute sorte de fruits de mer, où l'on croise des Hippies en habit, même dans le bus et enfin, où il fleure bon, dans chaque lieu touristique un peu insolite, l'odeur qui accompagne ces derniers, en général et en plus de celle de la peau de chèvre, je veux parler de l'herbe.  Je reviens bien-sûr avec quelques photos que je publierai au fur et à mesure, en voici une première série : Le Golden Bridge. Je raconterai ensuite mes autres sorties : Alcatraz, l'Aquarium, Little Italy et ma rencontre avec deux de ces Hippies... 

Pour la première fois de ma vie je me suis inscrit à un voyage organisé, ce qui m'a permis de profiter de la belle variété de paysages qu'offre la régions, ainsi que des réaction américaines et australiennes aux blagues que pouvait faire le chauffeur.

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En union de prière,
Jean-Baptiste Perche

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Issy-les-Moulineaux, Ile-de-France, France
Séminariste en 5ème année de formation pour le diocèse de Nanterre (Hauts-de-Seine, France), en insertion paroissiale à Châtillon.

La Parole de Dieu

De la lettre de Saint Paul Apôtre
aux Romains - 8, 28-30 -

Frères, nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour. Ceux qu'il connaissait par avance, il les a aussi destinés à être l'image de son Fils, pour faire de ce Fils l'aîné d'une multitude de frères. Ceux qu'il destinait à cette ressemblance, il les a aussi appelés ; ceux qu'il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu'il a justifiés, il leur a donné sa gloire.

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